Archives de catégorie : Quartiers Durables et Mobilité

Le pôle Reyers, un futur quartier durable ?, une opinion des élèves de 6B de l’Institut de la Vierge Fidèle (Schaerbeek)

« Le pôle Reyers, un futur quartier durable ? »

Dans le cadre du cours de formation géographique et sociale, nous avons participé au projet « Jeunes et Politiek »en collaboration avec l’ULB. Nous nous sommes penchés sur la question concernantla durabilité à Bruxelles. En effet, nous trouvons important en tant que citoyens de nous tenir informés des projets de notre commune : Schaerbeek.

Nous nous sommes concentrés sur le pôle Reyers qui nous touche quotidiennement, car il s’agit d’un endroit inévitable à Schaerbeek. Depuis 1990, les gouvernements ont estimé l’émergence nécessaire des projets durables suite à une trop forte pollution et nous assistons à un accroissement considérable de projets durables de diverses sortes.

Un projet durable est un projet qui favorise l’énergie, l’alimentation durable, la mobilité douce, la valorisation du patrimoine naturel, l’écoconsommation et une meilleure gestion des déchets. Par ailleurs, il est prouvé que ce type de quartier crée du lien social. Il convient également de souligner que certains aménagements liés aux quartiers durables permettent de créer des zones piétonnes, des parkings vélos. Par ces exemples, on observe donc clairement qu’il y a une interaction entre l’environnement, la création des liens sociaux, mais également avec la sécurité routière.

Tout cela nous amène à parler du pôle Reyers. Parmi les objectifs des travaux du pôle Reyers, il y a la volonté de rassembler les sites médiatiques (VRT, RTBF) afin de les déplacer dans un autre espace connexe. La volonté de la commune schaerbeekoise était de créer un centre urbain composé de parcs, de logements… Ce projet répondrait à la forte évolution démographique de Schaerbeek. En effet, la population aurait augmenté de 19% entre 2005 et 2015. Ainsi l’espace progressivement libéré serait une future zone d’habitats durable. En effet, on observerait la construction des initiatives telles que l’implantation d’énergies vertes dans les bâtiments, la création d’espaces verts, la création de zones piétonnes… À ce sujet, il n’aura échappé à personne le tragique accident durant lequel une jeune maman a perdu la vie, fauchée par une voiture. C’est donc potentiellement des initiatives positives pour éviter que ce type d’évènements ne se reproduise et ainsi renforcer la sécurité dans la commune.

Il nous semble également nécessaire de pointer les aspects négatifs ou contraignants qui gravitent autour de toutes ces initiatives liées aux quartiers durables. Étant donné que le prix des initiatives et des investissements qui vont dans le sens de la durabilité (isolation des maisons, les panneaux photovoltaïques, les jardins sur les toits, traitements des eaux usées, agriculture urbaine…) sont relativement couteux, une certaine catégorie de personnes (moins fortunées) n’y a pas accès. Si le quartier durable prend place, le quartier deviendra plus agréable par le biais de différentes infrastructures citées précédemment, mais malheureusement cela impliquerait une augmentation directe du loyer et donc une certaine gentrification.

En conclusion, l’essor d’un projet durable sur le pôle Reyers présente de nombreux avantages, mais également de nombreux inconvénients souvent oubliés comme la sécurité, la gentrification….

 

Les problèmes de transport bruxellois, par les élèves de l’Institut Dominique Pire (Saint-Gilles)

Chers lecteurs,

Nous avons un problème par rapport aux habitudes de transport de nos chers compatriotes de Bruxelles.

Pour commencer, le premier problème est dû au fait que les Bruxellois n’emploient peut-être pas le bon mode de transport, car durant les heures de pointe, il y a énormément de perte de temps en raison des embouteillages en ville. Pour information, il y a plus de 400.000 véhicules qui empruntent nos routes chaque jour.

Ensuite, en ce qui concerne la pollution due au nombre de voitures à un impact important sur ; l’environnement, émissions de CO2, gaz à effet de serre… Puis, les véhicules ont un autre effet sur la population, car la pollution sonore y est très présente, ce qui cause un impact sur la santé et sur le moral des Bruxellois.

Si on devait parler du point de vue économique, le prix du diesel a subi une nette augmentation par rapport à celui de l’essence. Jusqu’à présent le diesel était moins taxé. Dorénavant, le prix de ce carburant a progressé. En conséquence, certains types de véhicules seront bientôt interdits dans la ville de Bruxelles.

Depuis quelque temps, le taux d’occupations de l’espace public par les voitures est en hausse. Ce qui affecte le nombre de places de parkings qui est en diminution, ce qui réduit également le nombre d’espaces libres. On trouve de plus en plus de parkings payants et le prix de celui-ci est de plus en plus onéreux.

Pour parvenir à changer nos habitudes, plusieurs solutions sont possibles :

Tout d’abord, on peut réfléchir à des énergies renouvelables comme les voitures électriques, ce qui aura pour effet de baisser l’émission de CO2. Deuxièmement, en effet, les voitures électriques coûtent trop cher. C’est pour cela, une autre alternative existe, qui est les transports en commun. En prenant les transports, il y aura moins de monde sur les routes donc moins de pollution (gaz à effet de serre, pollution sonore). En plus, vous économiserez une somme importante (pas de taxe, assurances…). Pour y arriver, il faudra mieux répartir la présence de l’offre de transports surtout dans les petites villes et les villages lointains.

Avant de finir, il ne faut pas oublier le moyen de transport par excellence : le vélo. En effet, le vélo présente beaucoup d’avantages comme la rapidité et l’effet positif sur la santé. Par contre, il faudra une meilleure infrastructure pour les vélos. En prenant l’exemple des Pays-Bas qui est très développé en matière des pistes cyclables et des routes pour vélo.

Pour finir, il existe beaucoup d’intermédiaires pour une meilleure mobilité. Il faut juste prendre le temps pour réfléchir à la question suivante : « Comment les améliorer ? », car le futur de demain se construit aujourd’hui.

Les quartiers durables à Bruxelles, une opinion des élèves de 6A de l’Institut de la Vierge Fidèle (Schaerbeek)

Une opinion proposée par les élèves de 6a de la Vierge fidèle à Schaerbeek.

Aujourd’hui, la question d’un quartier durable se pose de plus en plus à Bruxelles. Les communes se mobilisent, des projets sont élaborés et les habitants commencent à bouger : créer un quartier durable devient une idée majeure en prévision de notre futur commun dans toute société urbaine. De plus, le quartier durable imposerait à chacun qu’il fasse un effort (par exemple rouler moins vite, ou organiser ensemble la gestion d’un potager commun,…). La cohésion sociale sera-t-elle donc améliorée ?

 

Premièrement, l’élaboration d’un quartier durable est décidée en collectivité ce qui augmente la convivialité et la dynamique sociale. Cela favoriserait l’intégration des nouveaux arrivants. Ensuite, il y aurait un soutien par rapport à l’insertion socio-professionnelle en aidant les personnes au chomâge à trouver du travail, par exemple. Pour ce faire, les logements devraient être distribués prioritairement aux personnes à bas salaire. En plus, ce projet présente un but pédagogique car ce dernier permettra la sensibilisation aux problèmes environementaux avec un comportement durable. Des actions sont déjà mises en place par Ecolo et Groen, comme des potagers collectifs. Les citoyens pourront également créer leur propre projet de quartier et pour les aider, Bruxelles Environnement les aidera au démarrage de chacun dans leur projet. Par ailleurs, ces projets demandent certaines techniques qu’ils peuvent se procurer via certaines entreprises, ce qui favoriserait aussi une augmentation des emplois.

Cependant, il y a de grosses chances que tout le monde ne soit pas d’accord de participer aux actions mises en place car le quartier durable demande un potentiel changement de mode de gestion dans lequel ils ne sont pas prêts de s’investir. Celui-ci ne demande pas non plus qu’un investissement de volonté et de temps mais aussi un investissement financier. Par exemple, à Bockstael, le budget estimé est de 25 millions d’euros. Les habitants ne sont peut-être pas prêts à les débourser ou n’en ont pas les moyens sachant qu’une augmentation des impôts sera imposée. Sans compter que s’il y en a qui ne sont pas d’accord, des conflits vont faire surface ce qui détruirait toute cohésion sociale. N’oublions pas qu’un projet comme celui-ci demande un certain encadrement et un certain suivi s’il veut être productif, il faut donc se le procurer. Il peut être considéré comme un coût supplémentaire à payer.

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