Les quartiers durables à Bruxelles, une opinion des élèves de 6A de l’Institut de la Vierge Fidèle (Schaerbeek)

Une opinion proposée par les élèves de 6a de la Vierge fidèle à Schaerbeek.

Aujourd’hui, la question d’un quartier durable se pose de plus en plus à Bruxelles. Les communes se mobilisent, des projets sont élaborés et les habitants commencent à bouger : créer un quartier durable devient une idée majeure en prévision de notre futur commun dans toute société urbaine. De plus, le quartier durable imposerait à chacun qu’il fasse un effort (par exemple rouler moins vite, ou organiser ensemble la gestion d’un potager commun,…). La cohésion sociale sera-t-elle donc améliorée ?

 

Premièrement, l’élaboration d’un quartier durable est décidée en collectivité ce qui augmente la convivialité et la dynamique sociale. Cela favoriserait l’intégration des nouveaux arrivants. Ensuite, il y aurait un soutien par rapport à l’insertion socio-professionnelle en aidant les personnes au chomâge à trouver du travail, par exemple. Pour ce faire, les logements devraient être distribués prioritairement aux personnes à bas salaire. En plus, ce projet présente un but pédagogique car ce dernier permettra la sensibilisation aux problèmes environementaux avec un comportement durable. Des actions sont déjà mises en place par Ecolo et Groen, comme des potagers collectifs. Les citoyens pourront également créer leur propre projet de quartier et pour les aider, Bruxelles Environnement les aidera au démarrage de chacun dans leur projet. Par ailleurs, ces projets demandent certaines techniques qu’ils peuvent se procurer via certaines entreprises, ce qui favoriserait aussi une augmentation des emplois.

Cependant, il y a de grosses chances que tout le monde ne soit pas d’accord de participer aux actions mises en place car le quartier durable demande un potentiel changement de mode de gestion dans lequel ils ne sont pas prêts de s’investir. Celui-ci ne demande pas non plus qu’un investissement de volonté et de temps mais aussi un investissement financier. Par exemple, à Bockstael, le budget estimé est de 25 millions d’euros. Les habitants ne sont peut-être pas prêts à les débourser ou n’en ont pas les moyens sachant qu’une augmentation des impôts sera imposée. Sans compter que s’il y en a qui ne sont pas d’accord, des conflits vont faire surface ce qui détruirait toute cohésion sociale. N’oublions pas qu’un projet comme celui-ci demande un certain encadrement et un certain suivi s’il veut être productif, il faut donc se le procurer. Il peut être considéré comme un coût supplémentaire à payer.

Pour conclure, le projet de base est donc une bonne idée, d’un point de vue social comme écologique. Soutenir la cohésion au sein d’un quartier ou l’insertion socio-professionnelle sont des arguments importants en faveur de la création d’un quartier durable. Cependant, ce ne sont malheureusement pas les seuls éléments à prendre en compte. Les coûts et les changements que ces aménagements engendreraient pour les habitants sont un frein non négligeable. La commune pourrait alors imposer un loyer maximum en fonction du revenu du locataire. Cette dernière pourrait également mettre en place des réunions d’informations afin de mieux intégrer les habitants au projet.